Qui ne tente rien n'a rien.

Esprit positif | Citations positives | Edition 021

Il y a quelques jours, j'ai eu une conversation inspirante avec une jeune femme brillante, mère célibataire. Je l'appellerai Djenebou, comme ma jeune sœur.

Djenebou avait un emploi bien rémunéré dans une grande organisation humanitaire bien connue. Au début, elle aimait son travail et était très fière de voir l'impact positif de son travail sur les personnes vulnérables dans le besoin. " Tant que mon travail permettait à d'autres personnes de connaître le bonheur, le reste, y compris moi-même, n'avait pas d'importance", m'a dit Djenebou.

Mais l'environnement toxique de son lieu de travail a fané la fleur éclatante qu'était Djenebou. L'équipe était divisée en trois classes distinctes. La classe "supérieure", composée essentiellement d'expatriés blancs du Nord. La classe "moyenne" : essentiellement des expatriés du Sud, en particulier d'Afrique. La classe "inférieure" : le personnel national auquel appartenait Djenebou.

Comme c'est souvent le cas dans la société et dans certaines organisations, dont celle de Djenebou, la classe "inférieure" est la classe ouvrière qui fait tout le travail, mais ce sont les classes "moyenne" et "supérieure" qui ont "le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la laitière".

Face à cette injustice et fatiguée d'être traitée comme une moins que rien, Djenebou a claqué la porte et démissionné avec fracas. Contrairement à beaucoup, elle l'a fait sans rien d'autre en main. " Je n'en pouvais plus de cet environnement toxique qui commençait à affecter ma santé mentale", m'a confié Djenebou.

Djenebou a une confiance en elle inébranlable. Elle est fière de ses compétences et a un solide parcours académique. Elle n'est pas de celles qui se laissent marcher sur les pieds. Aussi a-t-elle décidé de franchir ce pas, difficile et douloureux, vers son destin. Bien qu'elle n'ait pas une idée claire de l'avenir au moment de faire ce saut dans l'inconnu, avec sa confiance en elle et sa grande foi en Dieu, la suite de son parcours ne peut que la conduire vers des horizons plus prospères et un avenir plus prometteur.

Notre destin est comme l'horizon, il se déploie au fur et à mesure que nous avançons. Il est statique lorsque nous sommes immobiles.

Ceux qui sont maîtres de leur destin font souvent des pas difficiles vers l'inconnu et découvrent les possibilités au-delà de l'horizon.

Ceux qui sont esclaves de leur destin choisissent l'inertie et le confort. Ils sont emportés vers des destinations inconnues par les vagues souvent violentes de la vie.